Lundi 1er avril 2013,
Réveillée tôt, très tôt, à l’heure du Népal, j’essaie de passer en revue mes souvenirs de voyage. Mais impossible d’y mettre de l’ordre, ils me reviennent pêle-mêle :
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Les richesses architecturales de Bhaktapur et de Katmandou qui témoignent d’un passé glorieux ;
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Les innombrables cultures en terrasses sur les collines demandant un travail incessant et fastidieux effectué avec des outils ancestraux.
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La chaîne himalayenne qui ne s’est montrée que très pudiquement sous un léger voile de brume laissant deviner son inaccessible majesté.
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Les petits aléas de la vis quotidienne : la poussière omniprésente, les coups de klaxon incessants dans les villes, palliant à l’absence totale de signalisation routière, les coupures d’électricité nous incitant à lever les yeux vers la Lune et à remarquer le ciel étoilé sans pollution lumineuse.
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Nos papilles ont appris à gérer les épices trop fortes de manière à goûter la saveur authentique des momos (raviolis tibétains), du daal bhat tarkari, le plat national népalais (riz, soupe de lentilles, légumes) etc.
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Les couleurs :
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De la fête dans le monastère bouddhiste où nous logions, les décors, les costumes, les danses, la musique qui ont duré toute la journée.
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De la fête de Holi où on nous a barbouillés de poudre rouge et où on a joué à s’arroser à qui mieux mieux.
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Et surtout les rencontres :
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Les petits enfants aux costumes d’écoliers nous saluant les mains jointes d’un « Namaste ! » suivi d’un « What’s your name ? », leurs éclats de rire à la vue de leur photo sur nos appareils.
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Les femmes, souriantes malgré la lourdeur de leur tâche et ployant sous le poids de leurs charges diverses.
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La patience et l’attention des hommes avec leurs (petits- ?) enfants.
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L’adresse de notre chauffeur réussissant à négocier les virages les plus difficiles sur les routes (plutôt les pistes) très très chaotiques.
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Et bien sûr Krishna : son sourire franc et loyal, sa gentillesse et son désir de « progresser »… et ses pique-nique de moins en moins fantaisistes !
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Sa famille qui nous a si chaleureusement accueillis autour d’un daal délicieux, sorti mystérieusement d’une cuisine à l’équipement plus que rustique.
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Sa petite fille (« ma déesse ») et sa femme, l’une plus jolis que l’autre ;
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Sa maman qui a si fière allure
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