Je suis venu au Népal un peu par hasard. Dès l’année suivante de son premier voyage, ma mère y retourna pour construire le projet que nous vous présentons sur ce blog. J’étais en recherche d’emplois, un peu morose. Ni une ni deux elle me proposa de partir avec elle. Je n’avais jamais voyagé et je ne m’étais pas vraiment préparé. Tout est allé si vite.
On est parti en Août, saison de la mousson et quel fut le choc après être descendu de l’avion. Toutes ces petites maisons avec ces fils électriques et ces éclairages. C’était Thamel, le quartier touristique.
C’était présomptueux de ma part de croire que le choc de culture n’existait plus avec la mondialisation. Je partais sans crainte, mais Katmandou me tourna la tête. Klaxons, circulations, pollution, odeurs d’épices, couleurs vives, la langue indi, marcher dans les rues typiques, découvrir, faire des rencontres avec des népalais sont autant de choses qui m’ont ouvert à ce nouveau pays.
Nous partîmes dès le cinquième jour pour le village de Krishna. Quelle beauté. La campagne népalaise à la mousson est absolument magnifique. c’était un livre photographique à ciel ouvert. Pour se remettre de nos émotions nous sommes allés à Nagarkot, coin perdu dans la brume de la mousson. Krishna était un cœur et s’est mis en quatre pour faire de ce voyage; un moment inoubliable. Paradoxalement c’est dans ces moments difficiles où les repères sont mélangés qu’on s’ouvre et j’ai appris sur moi, sur ce pays. Les gens sont d’une gentillesse merveilleuse.
Vers la fin du voyage nous sommes allés à Pokhara ville touristique très reposante. On a fait des tours de barque et des petites randonnées dans les collines. Les papillons étaient énormes et un groupe de vautours se tenaient à seulement 100mètres de nous. Je crois que l’énergie de ce voyage fut bouleversante dans tous les sens du terme.